Les candidats planchent sur la condition des femmes, Mme Chirac soutient Sarkozy à Lyon (ACTUALISATION, CHAPEAU) ATTENTION - ajoute meetings des candidats ///
PARIS, 5 avr 2007 (AFP) - La plupart des candidats à la présidentielle ont planché jeudi à Sciences-Po Paris sur la condition des femmes lors d'un débat organisé par l'hebdomadaire Elle et se sont rendus à leurs meetings de campagne où Nicolas Sarkozy à Lyon était accompagné pour la première fois par Bernadette Chirac.Le ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag, rallié à l'UDF François Bayrou, a quitté le gouvernement pour faire campagne. Le PS a estimé jeudi que sa démission "achevait de montrer que le divorce de Nicolas Sarkozy avec les Français issus de l'immigration est consommé".
D'autre part, le contrat première chance proposé par Ségolène Royal aux jeunes sans qualification et sans emploi a été sévèrement critiqué par plusieurs candidats ou partis de gauche ou d'extrême gauche, qui l'ont comparé au Contrat Première Embauche (CPE) combattu victorieusement il y a un an.
A Sciences-PO, les trois "principaux" postulants à l'Elysée - Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou, se sont succédé dans la matinée, sans se croiser. Mais, en fin d'après-midi, le candidat du FN, qui fermait le ban, a eu droit à un accueil hostile d'élèves de Sciences-Po, qui l'ont copieusement sifflé et parfois traité de "raciste".
Nicolas Sarkozy a dû annuler dans l'après-midi sa visite du quartier de la Croix rousse de Lyon alors que quelque 2 à 300 personnes hostiles à sa venue manifestaient aux cris de "Karcher", en brandissant des pancartes "Vous n'êtes pas le bienvenu".
Il a cependant enregistré le soutien de Bernadette Chirac, l'épouse du président de République qui s'est rendu dans la soirée en sa compagnie à Lyon où le candidat UMP tenait un meeting. Bernadette Chirac a affirmé, à cette occasion, que Nicolas Sarkozy était "le meilleur pour relever les défis de la France".
Pour sa part, Ségolène Royal a fait jeudi soir à Bordeaux l'éloge de "la République du respect", refermant la parenthèse de l'escalade verbale avec Nicolas Sarkozy tandis que François Bayrou (UDF) menait à Agen une rude charge contre le candidat UMP sur le thème des "fraudeurs", après le soutien que lui a apporté Bernard Tapie.
A Aulnay-sous-Bois, Marine Le Pen a tenté quant à elle de présenter un visage rassurant du FN.
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