Environ 1.800 manifestants anti-Sarkozy dans l'ouest lundi soir =(PHOTO)=
CAEN, 7 mai 2007 (AFP) - Environ 1.800 militants anti-Sarkozy ont manifesté lundi soir dans plusieurs villes de l'ouest, sans violences à Caen et à Tours, tandis que des heurts ont eu lieu à Nantes et à Rennes, ont constaté des journalistes de l'AFP.A Nantes, où jusqu'à 400 manifestants d'extrême-gauche, selon la police, ont manifesté sans heurts en début de soirée dans le centre ville, 150 à 200 personnes cherchaient la confrontation avec les forces de l'ordre en fin de soirée, a constaté un journaliste de l'AFP.
Dix personnes ont été interpellées, a indiqué la préfecture. Par ailleurs, des vitres de la mairie annexe des Dervallières, dans la banlieue de Nantes, ont été brisées et une tentative d'incendie au cocktail molotov a échoué, selon la police qui est intervenue pour sécuriser le site.
A Rennes, environ 300 personnes, selon la police, ont affronté en fin de soirée les forces de l'ordre à coups de jets de projectiles, dans le centre-ville. Une quinzaine de feux de poubelles et quatre feux de voitures ont étté recensés par le Codis dans l'agglomération.
A Caen, environ 800 manifestants anti-Sarkozy, étudiants pour la plupart, ont manifesté lundi pendant trois heures dans les rues de Caen, sous la bannière "Ils précarisent, on s'organise".
Après avoir parcouru le centre ville pendant deux heures, une moitié des 800 manifestants se sont massés devant la préfecture protégée par un cordon de CRS. Aucun incident notable n'a été enregistré. La dissolution de la manifestation a été prononcée vers 21 heures, a observé un journaliste de l'AFP sur place.
A Tours, une manifestation a rassemblé lundi en fin d'après-midi environ 300 personnes, à l'appel de la LCR et de l'union syndicale Solidaires. Les manifestants ont défilé pendant plus de deux heures dans le centre ville. Ils ont scandé des slogans comme "un jour ça va péter", "partage des richesses", "à ceux qui veulent karchériser la France nous répondons résistance", a constaté un journaliste de l'AFP.
Des manifestations anti-Sarkozy avaient dégénéré dimanche soir dans plusieurs villes de l'ouest, en particulier à Nantes où les heurts ont opposé les forces de l'ordre à plusieurs centaines de personnes.
Jean-Marc Ayrault, député-maire PS de Nantes, avait lancé un appel au calme lundi matin, condamnant "avec la plus grande fermeté les violences et les dégradations provoquées par une minorité d'extrémistes" dimanche soir.
Lien vers le XML Agregate - TX-SGE-BBO31 © AFP










