Sécurité: Duflot (Verts) dénonce "une forme d'escroquerie politique"
La secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, a dénoncé mercredi "une forme d'escroquerie politique" du gouvernement sur la sécurité, estimant par ailleurs que le ministre du Travail Eric Woerth ne pouvait pas être le garant de la réforme des retraites.
"A part le discours sécuritaire, les solutions mises en place par le gouvernement n'existent pas", a déclaré Mme Duflot sur LCI, évoquant la disparition de "10.000 policiers et gendarmes en quelques années".
"Il y a une forme d'esbrouffe et d'escroquerie politique sur ce débat-là", a-t-elle ajouté, accusant le gouvernement de "chercher les coupables" et de "foutre le feu": "On n'améliore pas la sécurité quand on met le feu".
Elle a plaidé pour "des réponses pragmatiques et pas dans l'emphase", estimant que la gauche était crédible sur la sécurité, dossier "important" mais pas "prioritaire".
S'agissant de la réforme des retraites examinée à partir de mardi par les députés, elle a fait valoir qu'"Eric Woerth, qui incarne la défense des privilégiés, le fait d'avoir choisi ses amis et de considérer que la règle n'est pas la même pour tout le monde, ne peut pas être le garant de cette nécessité d'égalité et d'authenticité d'une réforme qui va dans le sens de l'intérêt général".
La secrétaire nationale des Verts a, par ailleurs, répété son soutien à la candidature d'Eva Joly à la présidentielle de 2012, alors que l'ex-juge d'origine norvégienne est attaquée par le Front national qui la qualifie de "sans patrie fixe".
"Je préfère être française comme Eva Joly plutôt que comme Marine Le Pen", a répondu Cécile Duflot.
st/sm/df
Lien vers le XML Agregate - TX-PAR-NEK80.ne © AFP










