23 septembre: la CGT-chimie et la CGT de Total proposent une grève reconductible
La fédération nationale des industries chimiques CGT (Fnic-CGT) et le syndicat CGT du groupe Total ont proposé aux salariés du secteur une grève reconductible à partir du 23 septembre, alors que la CGT confédérale s'en tient à une "journée de grèves et de manifestations".
La Fnic-CGT, qui rassemble notamment les activités de chimie, industrie pharmaceutique, pétrole et plasturgie, considère que, "face à ce démantèlement programmé des retraites, nous n’avons pas d’autre choix que de durcir les mouvements, d’augmenter le rapport de forces, notamment par de nouvelles actions de grève". "La question de la grève reconductible se pose de plus en plus", estime la fédération dans un communiqué.
Elle suggère que des "débats avec les salariés" aient lieu ce mercredi, journée d'initiatives et de rassemblements à l'appel des centrales syndicales, "sur la possibilité de grèves reconductibles à partir du 23 septembre en lien avec d’autres professions".
Selon un communiqué distinct, la CGT de Total, qui dépend de la Fnic-CGT, a "pris la position de proposer aux salariés de durcir le mouvement en s’inscrivant dans la grève reconductible jusqu'à satisfaction des revendications à travers le retrait du projet gouvernemental et l’ouverture de véritables négociations pour une réforme juste et solidaire de notre système de retraite".
Le 7 septembre, dernière journée de mobilisation interprofessionnelle, les six raffineries Total en France s'étaient retrouvées en débit minimum en raison de la grève. Deux raffineries, celles de Donges (Loire-Atlantique) et Grandpuits (Seine-et-Marne), avaient prolongé le mouvement d'une journée, d'après la CGT.
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