SAPIENS

A l'approche du remaniement, Guéant vante les qualités de Fillon et Borloo

Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant vante les qualités de François Fillon et Jean-Louis Borloo, en évoquant la "fidélité" et la "popularité" du premier, et en qualifiant le second d'"orfèvre en matière sociale", dans Valeurs actuelles à paraître jeudi.

A propos du futur Premier ministre, M. Guéant affirme que "plusieurs noms sont cités pour Matignon et le président (Sarkozy) n'a pas fait son choix".

"Quant aux deux personnalités qui sont le plus souvent évoquées, je dirais que le président de la République a l'habitude de travailler avec François Fillon, qui est fidèle, populaire et a une très bonne relation avec le Parlement", avance le principal collaborateur de Nicolas Sarkozy.

"Quant à Jean-Louis Borloo (Ecologie), il ne faut pas oublier que, comme François Fillon, il a été ministre du Travail et de la Cohésion sociale. Il a pour lui deux qualités: c'est un orfèvre en matière sociale et il a l'oreille des syndicats", ajoute-t-il alors que les relations entre les partenaires sociaux et l'exécutif se sont dégradées dans le dossier des retraites.

Le secrétaire général de l'Elysée avance deux maîtres mots pour le gouvernement qui sortira du prochain remaniement: "action, innovation".

"L'emploi du mot +pause+ (en mars dernier dans Le Figaro magazine), qui signifiait une mise à plat de certains textes législatifs, avait créé un malentendu", explique-t-il.

"La feuille de route sera donc tournée vers l'action. Pour une raison simple d'ailleurs: personne ne comprendrait qu'un président sortant puisse attendre la fin de son mandat pour publier un nouveau programme présidentiel", argumente-t-il aussi alors que Nicolas Sarkozy a récemment annoncé son intention de réformer jusqu'à la fin de son mandat.

Quant à la date du remaniement, M. Guéant ne se prononce pas. Il met cependant en avant l'agenda international très chargé du chef de l'Etat au moins jusqu'au 20 novembre, rapporte l'hebdomadaire.

Et un remaniement "concentre toute l'énergie du président de la République" et "exige une attention de tous les instants", fait-il valoir.