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Débat présidentiel 2007: Royal en attaque, Sarkozy se veut calme (ACTUALISATION, PAPIER GENERAL) Par Corinne DELPUECH et Michel LECLERCQ =(INFOGRAPHIE+PHOTO+VIDEO)= ATTENTION - ajoute réactions, expert ///

PARIS, 2 mai 2007 (AFP) - Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont croisé le fer mercredi soir lors du débat d'entre-deux tours présidentiel, la candidate socialiste attaquant avec pugnacité, son adversaire UMP affichant calme et pondération.A quatre jours du scrutin décisif qui ouvrira à l'un d'eux les portes de l'Elysée, les candidats se sont vivement accrochés pendant plus de deux heures et demie sur les thèmes de la sécurité, du nombre de fonctionnaires, des 35 heures ou du nucléaire.

La passe d'armes la plus violente a surgi sur un sujet inattendu: l'accueil des enfants handicapés à l'école. Prise de ce qu'elle a qualifié de "saine colère", la candidate PS a accusé son adversaire UMP d'atteindre au "summum de l'immoralité politique".

"Ne me montrez pas du doigt, pour être président de la République il faut être calme", a rétorqué M. Sarkozy, dénonçant une "vision sectaire de la gauche".

L'ordre du débat, préparé avec soin, a d'emblée volé en éclats. Ont été privilégiés l'économique, le social, le nucléaire ou l'éducation.

L'international - Europe, Iran, Darfour - n'a été abordé qu'en passant, en toute fin, tout comme l'épineux chapitre de l'immigration.

Tirage au sort oblige, le président de l'UMP a ouvert ce face-à-face organisé par TF1 et France 2.

Souriant, il est allé jusqu'à prôner des consensus gauche-droite sur la dette ou la fiscalité écologique, comme pour démentir ceux qui l'accusent de nervosité.

Jouant le didactisme, il s'est efforcé de jeter le doute sur la compétence de son adversaire. "Vous avez une capacité de ne pas répondre aux questions qui est tout à fait remarquable !", a-t-il lancé à celle qu'il appelait "Madame".

Au bout d'un moment, il se tournait surtout vers les discrets animateurs, Arlette Chabot et Patrick Poivre d'Arvor.

Tendue, puis batailleuse, parfois mordante, la candidate socialiste a occupé le terrain, interrompant son vis-à-vis, le renvoyant au bilan du gouvernement.

Tenace, plantant des banderilles ("mais vous mélangez tout !"), elle semblait résolue à faire sortir le candidat UMP de ses gonds. En vain.

Mme Royal a décrit une situation sombre: dette, pauvreté, agressions, mettant en exergue le viol d'une policière en Seine-Saint-Denis.

Dans un vaste studio sans public, les deux prétendants se faisaient face, devant une table carrée, dans un décor comparé à un "ring de boxe" par le réalisateur Jérôme Revon, rompu aux retransmissions sportives.

Mme Royal arborait col blanc, tailleur sombre, lui chemise bleu clair, cravate club marine-argent.

Sans surprise, les deux camps se sont extasiés sur les performances de leurs poulains : "époustouflante", a lancé Jack Lang (PS) à propos de Royal. "C'est Sarkozy qui inspirait confiance", pour l'UMP Xavier Bertrand.

Inauguré en 1974, ce débat n'avait pas eu lieu depuis 12 ans, Jacques Chirac l'ayant refusé en 2002 face à Jean-Marie Le Pen.

Retransmis par de nombreux médias français et étrangers, il lui était promis quelque 20 millions de téléspectateurs, comme pour des finales internationales de foot.

L'enjeu n'était pas identique pour les deux: donné vainqueur dans 141 sondages sur 145, arrivé en tête avec cinq points d'avance le 22 avril, M. Sarkozy devait préserver sa position de favori; elle pouvait se montrer conquérante, audacieuse, pour tenter d'inverser la tendance.

Un de leurs objectifs: convaincre les 6,8 millions d'électeurs de François Bayrou (UDF), les 3,8 millions d'électeurs de M. Le Pen.

Pour le politologue Philippe Braud, Royal "ne devait pas apparaître incompétente" et Sarkozy "ne pas donner l'impression d'être porté à déraper". "Sur ce terrain crucial, chacun a réussi à s'en tirer très honorablement".

Mais pour le constitutionnaliste Didier Maus, les deux parlaient plus en chef de gouvernement qu'en chef d'Etat portant une "vision".

Selon des instituts de sondages, entre 1% et 2% de voix étaient susceptibles d'être déplacées par ce duel.


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