Sarkozy "un peu étonné d'une forme d'agressivité" de Mme Royal
PARIS, 3 mai 2007 (AFP) - Nicolas Sarkozy a déclaré jeudi qu'il avait été "un peu étonné d'une certaine agressivité" de la part de Ségolène Royal la veille lors du débat télévisé avec son adversaire socialiste.C'était "un débat digne" et "j'espère qu'il a intéressé les Français", a déclaré le candidat UMP sur RTL. Mais "j'ai été un peu étonné d'une certaine agressivité de Mme Royal", a-t-il ajouté.
"C'était peut-être volontaire, peut-être une stratégie de sa part. Je ne la conteste pas, ou ne la critique pas", a-t-il ajouté.
M. Sarkozy a trouvé que la colère manifestée par Mme Royal pendant le débat était "une forme d'intolérance". "C'est au fond assez révélateur des réactions d'une certaine gauche qui considère comme illégitime toute personne qui n'a pas ses idées", a-t-il dit.
Le candidat UMP a toutefois minimisé l'importance du débat dans le choix des Français dimanche. "Je n'ai pas pas cette vision dramatique d'un moment de la campagne", a-t-il dit.
"C'est comme pour le Tour de France, tous les jours il faut être prêt. Il faut pas perdre en montagne, mais les étapes de plaine peuvent être terribles: il y a de grandes échappées, un chien qui traverse le peloton et hop, envolé le maillot jaune", a-t-il dit.
Le candidat UMP a indiqué avoir "une idée assez précise" du nom de son Premier ministre s'il était élu, mais a ajouté qu'il avait "choisi de ne pas le dire".
Nicolas Sarkozy s'est également prononcé pour la transparence sur l'état de santé du président de la République, estimant qu'aujourd'hui il ne serait "plus possible" qu'un président cache son état de santé, comme François Mitterrand l'avait fait.
"La transparence, ce n'est pas seulement sur la santé, c'est sur l'ensemble des dossiers", a ajouté M. Sarkozy.
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