Propositions Royal sur la sécurité: les syndicats de police partagés
PARIS, 3 mai 2007 (AFP) - Les syndicats de gardiens de la paix se sont déclarés partagés jeudi sur la proposition de la candidate socialiste Ségolène Royal, lors de son débat avec Nicolas Sarkozy, visant à ce que les femmes fonctionnaires de police soient raccompagnées la nuit après leur service."Si je suis élue demain présidente de la République, les agents publics seront protégés et en particulier les femmes. Elles seront raccompagnées à leur domicile lorsqu'elles sortent tardivement des commissariats de police", a déclaré mercredi soir Mme Royal après avoir évoqué le viol d'une policière dimanche à Bobigny (Seine-Saint-Denis), le second en six semaines.
Alliance (second syndicat), dans un communiqué, a dénoncé des "propos surréalistes" risquant de "réveiller certains esprits mal intentionnés qui pensent encore que les femmes n'ont plus leur place dans la police".
Le Syndicat général de la police (Sgp-FO, 3e syndicat), par la voix de son secrétaire général, Nicolas Comte, "n'est pas contre" mais, a-t-il demandé à l'AFP, "comment cela peut-il s'articuler ?".
Joaquin Masanet, secrétaire général de l'Unsa-police (1er syndicat), a déclaré à l'AFP que les policiers "en situation de menaces et de danger" peuvent "déjà être protégés". "Il y a des mesures qui peuvent être prises" et qui "sont prévues", selon lui.
M. Masanet, sur le débat sécurité entre Mme Royal et M. Sarkozy, préfère pointer, dit-il, le problème de la retraite des policiers, considérant qu'ils "ne sont pas d'accord sur ce point".
"Le métier de policier n'est pas un travail comme les autres" et il "faut prendre en compte la pénibilité et la dangerosité" du métier "dans le calcul des retraites", a dit l'Unsa dans un communiqué.
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