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Sarkozy affiche sa "sérénité" avant le 6 mai et invoque l'histoire de France (REPORTAGE) Par Thomas MORFIN =(PHOTO+VIDEO)= ATTENTION - avec changement d'origine ///

PLATEAU DES GLIERES (Haute-Savoie), 4 mai 2007 (AFP) - Nicolas Sarkozy a affiché sa "sérénité" vendredi au dernier jour de la campagne présidentielle et s'est livré à une ultime invocation de l'histoire de France, lors d'une visite en Haute-Savoie sur un lieu "symbole" de la Résistance.Alors que sa rivale PS Ségolène Royal s'en prenait à lui dans des termes très virulents, le candidat UMP, plus que jamais favori des sondages à deux jours du scrutin, a de nouveau célébré "l'identité nationale française", sur le plateau des Glières, où les résistants livrèrent en mars 1944 bataille contre l'occupant nazi.

La température est fraîche et le ciel blanc lorsque M. Sarkozy arrive avant midi sur le plateau, à 1.500 mètres d'altitude.

Costume sombre, visage grave, il rejoint seul et à pied, par un chemin de gravier, le monument érigé à la mémoire de Tom Morel, chef du "bataillon des Glières". Avec le fils de celui-ci, il y dépose une gerbe et se recueille quelques instants.

"Dans une campagne où j'ai voulu parler de la France, je veux terminer par là où j'ai commencé, ici, sur le plateau des Glières, symbole de la Résistance française", déclare-t-il à la presse, assurant que "dans les héros de (sa) jeunesse, il y avait Tom Morel".

"Pas de plus beau symbole" pour le candidat, accompagné notamment de Bernard Accoyer, élu de Haute-Savoie et patron du groupe UMP à l'Assemblée: "les résistants étaient unis, ils venaient de tous les côtés, il y avait même des républicains espagnols".

"Dans cette montagne, on a résisté à mains nues contre l'envahisseur et contre des Français qui avaient trahi l'idée de la France, qui étaient devenus des ennemis de la France", insiste-t-il.

Il n'hésite pas à s'emparer de cet "exemple" pour cibler Ségolène Royal: par ses propos, elle "termine un peu dans la violence, dans une certaine forme de fébrilité", accuse-t-il, en appelant au "respect" et à l'"apaisement".

Malgré les sondages, Nicolas Sarkozy se veut prudent, au terme d'une campagne qu'il juge "harassante". "Il faut attendre sereinement dimanche, d'ici là rien n'est gagné".

Distinguant le temps de "l'explication" (la campagne) et celui de la "décision" le 6 mai, il trahit toutefois un certain optimisme lorsqu'il glisse qu'"au lendemain de l'élection, il y aura le moment de l'action".

Et en annonçant, s'il est élu, qu'il se rendra "tous les ans" sur le plateau des Glières, il semble promettre un futur rituel de président de la République. Comme François Mitterrand à la Roche de Solutré, lui demande un journaliste? Le candidat se contente de sourire.

Un peu plus tard, devant la mairie du Petit-Bornand, à une dizaine de km en contrebas, plusieurs centaines de ses partisans ne se croient pas obligés à ces précautions. Les "Nicolas président!" fusent, et certains supporters changent même le classique "on va gagner" en un précoce "on a gagné"...

Acclamé lorsqu'il apparaît sur la place du village, devant le monument aux morts, M. Sarkozy martèle le sens de sa visite et de sa campagne.

"J'ai voulu remettre les valeurs éternelles de la France au goût du jour", affirme-t-il, assurant encore une fois qu'"il faut être fier de notre histoire".

Se posant en "porte-parole" et "candidat du peuple français", il lance un dernier appel à la "majorité silencieuse" et à ses soutiens: "j'ai vraiment besoin jusqu'à dimanche de votre mobilisation et de votre amitié!"


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