Sarkozy: Royal finit sa campagne "un peu dans la violence, la fébrilité"
PLATEAU DES GLIERES (Haute-Savoie), 4 mai 2007 (AFP) - Ségolène Royal "termine un peu dans la violence, dans une certaine forme de fébrilité", a jugé vendredi devant la presse Nicolas Sarkozy, lors d'une visite en Haute-Savoie."Je pense qu'il faut parler de la France", a lancé le candidat UMP, après avoir participé à une cérémonie au monument national de la Résistance du Plateau des Glières, haut-lieu de la lutte contre l'occupation nazie.
"Le Plateau des Glières, c'est un lieu qui compte dans l'histoire de France", a-t-il souligné.
"Dans cette montagne, on a résisté à mains nues contre l'envahisseur et contre des Français qui avaient trahi l'idée de la France, qui étaient devenus des ennemis de la France", a affirmé M. Sarkozy.
"La France doit être unie, rassemblée. C'est un exemple ici, ils étaient unis", a-t-il estimé, louant "un très beau symbole".
"J'ai réfléchi où je voulais être pour le dernier jour d'une campagne qui a été longue, harassante, dure; eh bien je voulais être ici", a-t-il poursuivi.
"J'ai voulu égrener pendant toute cette campagne des lieux qui pour moi sont symboliques, des lieux forts", a indiqué le candidat, citant Colombey-les-deux-Eglises, le Mont-Saint-Michel et Verdun.
Selon M. Sarkozy, "ce sont des lieux d'aujourd'hui, ce ne sont pas des lieux de nostalgie".
Verdun, "ça s'est passé il y a à peine un siècle, en France, et il faut que ça ne se reproduise jamais", a-t-il continué.
"La politique, ça doit servir à ça, à faire barrage à la folie des hommes", a-t-il assuré.
"C'est pour ça, je l'ai dit à Mme Royal, que la politique doit être faite de respect, d'ouverture, de tolérance, de rassemblement, de main tendue, d'apaisement", a déclaré M. Sarkozy.
"Je trouve qu'elle termine un peu dans la violence, dans une certaine forme de fébrilité. La France mérite autre chose", a déclaré M. Sarkozy à deux jours du second tour de l'élection présidentielle qui l'opposera à la candidate socialiste.
"Pourquoi une femme de cette qualité porte-t-elle des sentiments aussi violents? Ca n'amène rien au débat politique", a-t-il ajouté.
Vendredi matin, la candidate socialiste a affirmé que Nicolas Sarkozy, "candidat de la droite dure", constituait "un risque" pour le pays.
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