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Sarkozy dit aux Français sa fierté et parle à ses partenaires étrangers =(PHOTO+VIDEO)=

PARIS, 6 mai 2007 (AFP) - Le président élu Nicolas Sarkozy a exprimé dimanche soir, dans son premier discours, "sa fierté" d'avoir été choisi par les Français, et il s'est adressé à ses futurs partenaires étrangers, européens, américains et africains en tête."J'éprouve depuis mon plus jeune âge la fierté indicible d'appartenir à une grande, à une vieille, à une belle nation : la France" et "maintenant c'est à mon tour de rendre à la France ce que la France m'a donné", a déclaré M. Sarkozy lors de sa première prise de parole à la salle Gaveau.

"Je vais rendre aux Français la fierté de la France", a assuré le président élu qui s'est engagé à "réhabiliter le travail, l'autorité, le mérite".

Disant ressentir "une immense, une sincère, une profonde émotion", il a appelé "tous les Français" à "s'unir" autour de lui.

Il a exprimé son "respect" à son adversaire, la socialiste Ségolène Royal, expliquant que "respecter Mme Royal c'est respecter les millions de Français qui ont voté pour elle. Un président de la République doit aimer tous les Français", a-t-il poursuivi.

Dans un discours aux forts accents de politique étrangère, le président élu a "conjuré" dimanche les partenaires européens de la France d'entendre "la voix des peuples", en disant qu'il croyait "sincèrement et profondément à la construction européenne".

Alors que le président des Etats-Unis George W. Bush l'a appelé dimanche soir pour le féliciter, Nicolas Sarkozy a assuré à ses "amis américains" qu'ils "pouvaient compter" sur son amitié. "Je veux leur dire que la France sera toujours à leur côté quand ils auront besoin d'elle. Je veux leur dire aussi que l'amitié c'est d'accepter aussi que ses amis puissent penser différemment", a poursuivi le nouveau président.

M. Sarkozy a également appelé Washington à prendre "la tête du combat" en faveur de l'environnement, "parce que ce qui est en jeu, c'est le sort de l'humanité".

Nicolas Sarkozy a lancé également un appel "fraternel" à tous les Africains, avec lesquels "nous allons décider ensemble d'une politique d'immigration maîtrisée et d'une politique de développement ambitieuse".

"Nous voulons dire à l'Afrique que nous allons l'aider à vaincre la maladie, à vaincre la famine, à vaincre la pauvreté, à vivre en paix", a-t-il poursuivi.