Remaniement: "Pas une minute à perdre pour se mettre au travail" (Le Maire)
Bruno Le Maire, reconduit dans ses fonctions de ministre de l'Agriculture lors du remaniement, a estimé lundi que le gouvernement n'avait "pas une minute à perdre pour se mettre au travail", relevant par ailleurs qu'il était "partisan de la continuité".
"On n'a pas une minute à perdre pour se mettre au travail, (...) et pour inscrire ce travail dans la continuité et la constance", a déclaré sur Radio Classique M. Le Maire, un moment cité parmi les premiers ministrables avant que la reconduction de François Fillon ne s'impose.
Il s'est opposé aux critiques sur un recentrage du gouvernement autour de l'ancien RPR, aux dépens des centristes. "Notre famille politique, c'est l'UMP, le centre, avec toute la place qui doit être faite au centre", a-t-il dit.
"L'objectif n'est pas d'avoir un centre qui devient totalement autonome, qui critique la famille présidentielle et qui se met à côté", a-t-il jugé, rendant hommage à l'ancien ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, pour "tout ce (qu'il) a apporté comme idées" ces dernières années.
"On aurait bien tort de ne pas écouter ce qu'il a à nous proposer dans les mois à venir", a encore estimé Bruno Le Maire.
Selon le ministre de l'Agriculture, "l'adversaire, c'est d'un côté une gauche qui n'a pas de proposition forte pour le pays, et une extrême droite qui peut constituer une menace pour notre famille politique".
Concernant une éventuelle rivalité entre les deux têtes de l'exécutif, il a dit ne pas croire "une seconde qu'il puisse y avoir autre chose que de la fidélité entre François Fillon et le président".
A propos de la polémique autour des derniers propos de son ancien mentor Dominique de Villepin -qui a jugé que Nicolas Sarkozy était "un des problèmes de la France-, il a souhaité "qu'on range les flingues, qu'on travaille ensemble, et qu'on arrive à être cohérents et forts en 2012".
"Ca me parait être la clé de la victoire", a-t-il avancé.
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