Copé (UMP) "un peu tôt" pour remettre en cause le bouclier fiscal
Le chef de file des députés UMP Jean-François Copé a affirmé mardi qu'il était "un peu tôt" pour remettre en cause le bouclier fiscal afin de financer la réforme des retraites.
"On verra bien à la fin de la réflexion ce qu'il en est, et si l'on doit ou non augmenter tel ou tel prélèvement" pour permettre le financement de la réforme des retraites, a déclaré M. Copé sur France 2 à propos d'une éventuelle suppression du bouclier fiscal qui plafonne les impôts à 50% des revenus.
"On en est au tout début de la négociation et de la discussion" et "je crois que c'est un peu tôt de le dire", a ajouté le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne).
"Moi, personnellement, je pense que le bouclier fiscal ça doit permettre de rappeler à chacun qu'au-delà d'un seuil" de fiscalité, "les grosses fortunes s'en vont et du coup on perd l'argent des impôts correspondant et ça retombe sur qui? sur les classes moyennes", a-t-il expliqué.
"Je crois que l'intérêt c'est d'être compétitif par rapport aux autres pays européens tout en étant juste. Si ensuite il y a besoin pour une réforme donnée d'un effort national, ça me paraît logique que personne n'en soit exonéré", a conclu le président du groupe UMP à l'Assemblée.
Lundi devant les partenaires sociaux, le président Nicolas Sarkozy a confirmé qu'il y aurait "un effort financier supplémentaire des hauts revenus et des revenus du capital" pour financer la réforme des retraites.
Le soir sur France 2, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a plaidé à titre "personnel", pour une remise en cause partielle du bouclier fiscal.
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