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Bettencourt/Woerth: Sarkozy dénonce "les calomnies" et défend Woerth

Nicolas Sarkozy s'est défendu lundi soir dans l'affaire Woerth-Bettencourt qui défraie la chronique depuis un mois en dénonçant "les calomnies", qualifiant de "honte" les accusations portées contre lui et défendant la probité de son ministre du Travail.

Alors qu'Eric Woerth avait été pris dans la tourmente pour soupçon de conflit d'intérêts - son épouse travaillant pour le gestionnaire de la fortune de Liliale Bettencourt pendant qu'il était ministre du Budget - M. Sarkozy a promis "une commission" pluraliste sur ce sujet.

Cette commission, qui sera installée la semaine prochaine devra "réfléchir" à la "façon dont on doit ou non compléter ou modifier la loi pour éviter dans l'avenir toute forme qui pourrait (conduire à un) conflit d'intérêts".

Il a conseillé à Eric Woerth d'abandonner son poste de trésorier de l'UMP pour se consacrer "exclusivement" à la réforme des retraites. Lui réaffirmant son soutien, il a assuré que M. Woerth serait à son poste pour défendre la réforme au Parlement.

Vivement, Nicolas Sarkozy a affirmé que c'était "une honte" de l'avoir accusé d'avoir "ramassé des enveloppes" d'argent liquide chez Liliane Bettencourt, comme l'avait rapporté le site Médiapart citant des premières déclarations, démenties ensuite, de l'ex-comptable de l'héritière de l'Oréal.

Après enquête, "sur le financement politique, la vérité se fait jour" mais "les calomnies, j'y étais préparé", a-t-il dit.

"J'ai été élu pour résoudre les problèmes de la France et des Français, des problèmes qui n'ont pas été résolus depuis des années parce qu'ils sont très difficiles (...) notamment la réforme des retraites", a-t-il ajouté.

"Il ne s'agit pas pour moi d'être victime de quoi que ce soit. J'étais prêt" mais "c'est une perte de temps par rapport à ce que les gens attendent de moi. Et ils attendent une chose très simple: +sortez-nous de la crise", a-t-il insisté.

Nicolas Sarkozy a confirmé que le remaniement ministériel aurait lieu en octobre après la réforme des retraites, comme il l'avait annoncé aux députés UMP le 30 juin.

"Je n'ai pas le droit de céder à l'agitation du milieu, je n'ai pas le droit de céder à la fébrilité du commentateur", a-t-il expliqué en réponse à ceux qui réclamaient un remaniement immédiat, pour sortir de la tourmente de l'affaire Bettencourt/Woerth.

"Si je devais écouter tous les conseils qui me sont donnés, j'aurais fait un premier remaniement après les régionales et j'aurais fait un deuxième remaniement maintenant. Et sans doute les mêmes auraient recommandé un troisième remaniement après la réforme des retraites. Cela donne la valse des ministres et des ministères et une image ridicule de notre pays", a-t-il fait valoir.

"Il y aura donc une nouvelle étape de l'action politique que je conduirai après la réforme des retraites à la fin du mois d'octobre. Je l'ai toujours indiqué. Cette étape-là marquera le dernier tiers de mon quinquennat", a-t-il dit.

Le chef de l'Etat a retenu la suggestion de ceux dans la majorité qui préconisent une "équipe resserrée". "Ils ont raison", a-t-il dit.

Le président Sarkozy a répondu en outre à Ségolène Royal, en lançant: "la France n'est pas un pays corrompu". Mme Royal avait affirmé le 29 juin juin que le "système Sarkozy" était "corrompu".

phi/sm/ei


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