Philippe de Villiers (MPF), "l'homme du patriotisme" (DOSSIER, PORTRAIT) Par Suzette BLOCH =(INFOGRAPHIE+PHOTO ARCHIVES)=
PARIS, 6 avr 2007 (AFP) - Le président du Mouvement pour la France (MPF) Philippe de Villiers, chantre de la souveraineté nationale et croisé anti-européen qui s'affirme "l'homme du patriotisme", présente pour la deuxième fois sa candidature à l'Elysée.A la peine dans les sondages qui le laissent sous la barre des 2%, il affirme qu'il a "trois adversaires, dans l'ordre, le mondialisme, le socialisme et le communautarisme".
Sa précédente candidature en 1995, où il n'avait pas passé la barre des 5% (4,74%) l'avait étrillé financièrement, l'obligeant à un appel public télévisé aux dons.
Pour tenter de se faire une place face à Jean-Marie Le Pen et Nicolas Sarkozy, M. de Villiers propose un projet de "droite patriotique de gouvernement".
Il fait campagne notamment contre "l'islamisation" de la société, après la publication au printemps 2006 d'un livre-choc, et très controversé, "Les mosquées de Roissy".
Il met également en avant les réussites économiques de la Vendée, dont il préside le conseil général depuis 1988, exaltant les vertus de PME "enracinées".
Il prône notamment l'immigration zéro, une Europe des nations, "une protection européenne pour garrotter l'hémorragie" des délocalisations, la fin des 35 heures, un référendum sur l'euro, le "rétablissement de l'autorité de l'Etat" face à tous les "communautarismes", une politique de "francisation" avec un "service patriote" obligatoire de six mois.
M. de Villiers, 58 ans le 25 mars, est né à Boulogne (Vendée). Enarque, il créé en 1981 la radio Alouette FM et, surtout le spectacle du Puy-du-Fou, un succès populaire.
Secrétaire d'Etat un an auprès du ministre de la Culture François Léotard (1986-87), il a réussi des scores appréciables aux européennes de 1994 (12,3%), et 1999 (13,05%, devant la liste RPR-UDF de Nicolas Sarkozy), mais les résultats sont moins brillants en 2004 (6,67%, 3 députés européens élus)
En 2005, il mène une campagne active contre le traité constitutionnel européen, rejeté par les Français le 29 mai.
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