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La candidature Royal, élue ou pas, a mis en avant la cause des femmes (DOSSIER, PAPIER D'ANGLE) Par Martine VERON

PARIS, 1 mai 2007 (AFP) - Couronnée de succès ou pas, la candidature de Ségolène Royal aura fait avancer la cause des femmes en politique, mais aussi leur lutte pour l'égalité des droits, en contribuant à entraîner les autres candidats sur ce terrain, jugent la plupart des militantes féministes.La candidate socialiste n'a certes pas entraîné de "vote femmes" au premier tour, puisque selon une étude Ipsos-Dell et un sondage Sofres-Unilog, les femmes ont été plus nombreuses à voter Sarkozy que les hommes.

Pourtant, pour la grande majorité des féministes, "Ségolène est la chance des femmes". Leurs organisations ont d'ailleurs appelé à manifester mardi 1er mai à Paris sous la bannière de leur championne.

Si la candidate socialiste s'est positionnée dès son investiture comme fille des féministes, elle a affiché aussi sa "différence", ouvrant une voie nouvelle pour les femmes en politique.

"Elle a montré qu'une femme pouvait convoiter n'importe quelle responsabilité politique", affirme à l'AFP la politologue Janine Mossuz-Lavau, sans avoir à "faire oublier qu'elles sont des femmes".

Féminine, assumant son rôle de mère, elle défend une manière de "gouverner autrement". "Je ne vous demande pas de voter pour moi parce que je suis une femme, mais je suis une femme et avec moi, la politique ne sera plus jamais comme avant", a-t-elle martelé.

Qu'ils aient une présidente ou pas, les Français, en queue des pays européens pour la présence féminine dans les assemblées, pourraient avoir un gouvernement respectant l'équilibre hommes-femmes.

Dans leurs réponses à un questionnaire de l'Observatoire de la parité, Nicolas Sarkozy s'est dit explicitement pour un gouvernement à parité hommes-femmes, Ségolène Royal assurant qu'elle serait "très vigilante à respecter un équilibre".

Au-delà de la parité en politique, "l'égalité homme-femme est devenue dans cette campagne présidentielle une revendication incontournable", souligne Janine Mossuz-Lavau. "Ségolène Royal a poussé les autres candidats à ne pas négliger les femmes dans leur programme", dit-elle.

Elle-même a mis en avant plusieurs propositions : projet de loi-cadre contre les violences faites aux femmes qu'elle ferait adopter "sitôt élue", égalité salariale, mise en place d'un "service public de la petite enfance" ou gratuité de la pilule contraceptive pour les moins de 25 ans.

Entraîné ou pas par sa rivale, le candidat Nicolas Sarkozy a pris aussi des engagements.

S'il est élu, M. Sarkozy consacrera, a-t-il dit, l'une des quatre conférences prévue à la rentrée avec les partenaires sociaux à l'égalité salariale entre les hommes et les femmes.

En matière de garde d'enfant, il propose d'appliquer la notion de "droit opposable". Les mères pourraient se retourner devant les tribunaux si elles ne trouvent pas de solution pour faire garder leur enfant.

Il propose d'allouer des droits sociaux et des droits à la retraite aux femmes qui se consacrent à l'éducation de leurs enfants.

Les femmes "travailleuses pauvres" ou "exclues" ont fait l'objet de toutes les attentions. Alors qu'avant le premier tour, Ségolène Royal est allée voir des caissières de super-marché, Nicolas Sarkozy a choisi, pour son premier déplacement de campagne de second tour, de rendre visite aux femmes en détresse, à "La Halte aux femmes", à Paris.


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