Les réactions au débat Sarkozy/Royal dominent la journée (CHAPEAU)
PARIS, 3 mai 2007 (AFP) - Les réactions au débat télévisé mercredi soir entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont dominé la journée de jeudi tandis que François Bayrou a annoncé qu'il ne voterait pas pour le candidat UMP.Nicolas Sarkozy s'est le premier déclaré "un peu étonné d'une certaine agressivité" de la part de Ségolène Royal, au cours de leur face-à-face, une affirmation relayée par ses partisans. Pour François Fillon, le coup de colère de Mme Royal concernant la position du candidat UMP sur la scolarisation des enfants handicapés était "une opération préméditée".
Pour sa part, François Hollande, premier secrétaire du PS, a défendu "la saine colère" de la candidate PS et accusé M. Sarkozy de "promettre" pour demain ce qu'il a "défait" depuis 2002.
M. Bayrou a, quant à lui, confié au journal Le Monde: "je ne voterai pas pour Sarkozy", alors que la majorité des députés UDF ont apporté leur soutien au candidat UMP. Le leader centriste n'a pas précisé s'il voterait blanc ou Ségolène Royal, ou s'il s'abstiendrait.
Ségolène Royal a interprété ses propos comme un soutien, ajoutant: "ma décision est prise, si je suis élue, je travaillerai avec le centre en général et avec François Bayrou en particulier".
Mais, Marielle de Sarnez, la vice-présidente de l'UDF, a précisé que si M. Bayrou "avait voulu aller plus loin" sur ses intentions de vote au second tour, "il se serait exprimé autrement".
"Si rénover la vie politique c'est dire +je vote blanc+, il fait comme Jean-Marie Le Pen", a dénoncé M. Sarkozy, estimant que M. Bayrou se "prépositionne déjà pour la présidentielle de 2012".
Les candidats n'ont pas relâché leurs efforts de campagne. Ségolène Royal a visité une entreprise de haute technologie à Beuvry la Forêt (Nord), dont les employés lui ont réservé un accueil chaleureux. Dans la soirée, elle s'est rendue à Lille pour son dernier meeting national et s'est engagée à "farouchement lutter contre toutes les formes de discrimination".
M. Sarkozy est allé, quant à lui, à Montpellier où il a déclaré que, depuis le début de sa campagne électorale, la France était devenue pour lui "presque une personne".
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