Liesse à Gaveau pour Sarkozy, clameur de déception au PS (LEAD GENERAL)
PARIS, 6 mai 2007 (AFP) - La liesse a soulevé les milliers de sympathisants de Nicolas Sarkozy dimanche soir salle Gaveau, où il s'est exprimé après l'annonce de son élection à la présidence de la République.A son arrivée, les militants scandaient "Nicolas, Nicolas", en agitant des milliers de ballons bleus. Ils ont attendu leur leader en chantant la Marseillaise.
A l'annonce du résultat, une immense explosion de joie avait jailli dans la salle de concert, située dans le VIIIe arrondissement, près du siège de l'UMP.
Les militants ont exulté lorsqu'est apparu sur un grand mur d'images le visage du candidat UMP, donné vainqueur de la présidentielle. Sympathisants et militants applaudissaient à tout rompre ou faisaient le V de la victoire, en criant "On a gagné".
Plusieurs centaines de personnes rassemblées dans la rue, devant l'entrée de la salle, fêtaient également à grand bruit la victoire.
Vers 20H10, Nicolas Sarkozy avait quitté son quartier général de la rue d'Enghien (Xe) pour se rendre à la salle Gaveau, accompagné par des cris de joie de ses partisans massés autour de barrières.
En sortant du QG, il a salué de la main ses supporters, environ 300 personnes en disant "merci, merci beaucoup". Il était accompagné de ses deux belles filles et de ses deux fils aînés.
Quatre voitures composaient le convoi dans lequel il est parti, suivi par une meute de motards de la presse.
Au siège du PS, en revanche, où des milliers de sympathisants de la candidate socialiste s'étaient rassemblés, une immense clameur de déception s'est élevée à l'annonce de la défaite de Ségolène Royal. Des dizaines de sympahtisants ont éclaté en sanglot, d'autres se prenant la tête dans les mains.
Les militants à l'intérieur du siège du PS écoutaient pétrifiés et sans réaction l'intervention de la candidate socialiste, peu après les résultats.
La foule, dehors, au contraire tentait de faire bonne figure en scandant Ségolène, Ségolène, "merci Ségolène". "Les choses sont claires maintenant, la gauche va devoir bien travailler et moins se diviser", se consolait Ibrahim alors que Ségolène Royal, depuis l'écran géant dressé dans la rue de Solférino déclarait "quelque chose s'est levé et ne s'arrêtera pas".
Un peu plus tard, Mme Royal est apparue souriante au balcon du siège du PS, d'où elle a lancé à ses partisans: "Je compte sur vous, restons debout".
Accueillie par des sympathisants le poing levé, elle a ajouté: "Nos valeurs finiront par triompher".
Lien vers le XML Agregate - TX-SGE-ARW52 © AFP










