Révisions

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Le sujet

Le sujet se manifeste par un arc étiqueté sujet ou impsubj pour les impersonnels, de type substitution ou coancrage (pour les clitiques, considéré comme faisant partie du noyau verbal). Le sujet (hors cas d'inversion) est porté par le verbe principal (pas les auxiliaires, ni les modaux).
son ami dort.

il dort.

il neige.

qu'il vienne l'amuse.

venir l'amuse.

de venir l'amuse.

dort-il ?
Le sujet clitique (personnel ou non) post-verbal s'attache sur le premier auxiliaire ou modal rencontré.
a-t-il dormi ?

veut-il dormir ?

Quel film Jean a-t-il voulu voir ?

Enfin, on peut avoir un sujet nominal ou phrastique post-verbal dans certaines constructions.
qu'en pense ton ami ?

il me semble que tu dormais ?

L'objet

L'objet est introduit par un arc étiqueté object, de type substitution ou coancrage (pour les clitiques).
il mange une pomme.

il la mange.
Il y a un cas particulier où le clitique en est lié à un objet.
il en mange trois.
On a aussi des objets sous forme phrastique (voir Section~resolve).

Les arguments prépositionels

Ils sont généralement introduits par un arc de substitution étiqueté preparg vers la préposition, ou de coancrage vers un clitique. Le format graphique ne permet généralement pas de distinguer la fonction exacte (datif, locatif, obliques, ...): pour cela, il faut consulter l'hypertag du verbe, en particulier le chemin argi:function.

il le donne à son ami.

il lui donne.

il en parle.

il y pense.

L'agent dans les constructions passives apparaît comme un objet prépositionnel.
elle est mangée par Marie.

L'attribut

L'attribut est introduit par un arc de substitution étiqueté comp (qui peut éventuellement prêter à confusion avec le cas des phrases courtes, Section~resolve).
elle est rouge.

elle le trouve idiot.
Note : Sous forme graphique, il n'est pas possible de différencier les diverses formes d'attributs. Il faut pour cela consulter l'hypertag du verbe, avec le champ ctrsubj.
il est un ami.

il est à bout.

il semble à croquer.

Les arguments phrastiques

Ils sont introduits par au moins un arc de substitution étiqueté xcomp vers le verbe de la phrastique. Un autre arc est éventuellement présent pour l'introducteur que (csu), prépositionnel (prep), ou si (siwh) pour une interrogative indirecte.
il veut qu'elle vienne.

il veut venir.
Note : les verbes acceptant une infinitive objet sont normalement vus comme des modaux venant s'adjoindre sur le verbe objet considéré comme le verbe principal. Ce schéma est rompu pour les verbes acceptant un objet infinitif plus d'autres arguments (même non présents).
il l'entend chanter.

il lui promet de venir.

il lui demande de venir.
Note : La vue graphique de permet pas de repérer le contrôleur de l'infinitive. Pour cela, il faut examiner l'hypertag du verbe avec le champ ctrsubj.
il parle de venir.

il parle de ce qu'il écrit.

il ne sait pas si il vient.

il sait qui viendra.

regarde comme il est beau.
En cas d'extraction dans l'argument phrastique, le verbe introduisant l'argument est adjoint sur celui-ci en S (à ne pas confondre avec le cas des modaux adjoints en V).
qui proposes-tu d'appeler ?

qui veux-tu demander d'appeler ?
On a un cas spécial pour les causatives avec un sujet sur l'infinitive, en sachant que tous les cas de causatives ne sont pas couverts par FRMG. Les causatives sont caractérisées par une occurrence du lemme faire, un argument xcomp, un sujet inversé dans une phrastique infinitive, et éventuellement un arc causative_prep pour l'introducteur à. Au niveau de l'hypertag de faire, on a également arg1:kind = vcompcaus.
il fait dormir Marie.

il fait manger à Marie une pomme.
Mais on a des cas de causatives moins visibles:
il la fait dormir.

il lui fait manger une pomme.
Enfin, nous avons une construction particulières dite de citation autorisant un argument phrastique venant avant le verbe (et sans introducteur que). Il est à noter que les incises de citation ne sont pas traités par ce mécanisme, mais en tant qu'élément flottant dans la citation (voir Section~resolve).
ne pars pas, demande-t-il.